Les pères ont le devoir de nous protéger, de nous nourrir, de nous aimer, de nous apprendre à être plus grands.
Est-ce parce-qu'ils sont si souvent les oubliés des évènements, que l'on a pensé à leur offrir un jour dans l'année, rien que pour eux? Pas vraiment.
C'est au départ une fête religieuse (le 19 mars, soit 6 jours avant l'annonciation sur le calendrier catholique)
Cette journée n'était destinée qu'à Joseph (et non à tous les papas) comme père nourricier de Jésus.
La tradition se développe au XIX°s et tombe dans l'oubli au XX°s
En 1950 la fête des pères revient à l'avant du calendrier comme une fête commerciale, grâce à une marque. Marcel QUERCIA, Directeur de la société bretonne Flaminaire est à la rechercher d'une idée pour améliorer le volume des ventes de ses briquets qui chutait considérablement en Juin.
Et il a pour slogan : "Fête des pères, offrez un flaminaire, le briquet qui tient toutes ses promesses"
Et c'est ainsi qu'une publicité décalée a propulsé une fête religieuse tombée en désuétude en une fête commerciale pérenne.
Coup de génie transformé par un décret en fête officielle en 1952!
Que veut-elle dire pour chacun de nous?
Il est vrai que de la grossesse aux autres évènements de la vie, les pères se sentent souvent relégués à un rôle éducatif secondaire hors d'une bulle souvent fusionnelle mère-enfant.
Apprenons à travers ce jour, à dire tout ce que nous n'osons pas exprimer, par différentes voies.
Prenons le temps de les embrasser, les émouvoir, leur parler vrai, les toucher par nos présents et notre présence, les étonner, les rassurer et de leur donner la place qu'ils méritent dans nos cœurs.
Par tant de façons, eux mêmes nous ont aider à devenir ceux/celles que nous sommes.
